Grièvement blessé pendant la Première Guerre Mondiale, Joë Bousquet perdit l’usage de ses jambes et demeura jusqu’à la fin de sa vie au 53 de la rue de Verdun à Carcassonne, dans une chambre à volets clos. Ce lieu, indissociable du parcours immobile de l’auteur, sera le point de rencontre de nombreux écrivains et peintres, notamment surréalistes. Dès lors, «?ce reste d’homme?» va se consacrer à l’écriture, mélange de poésie et d’autobiographie. Il laisse une oeuvre considérable à sa mort.