Si le nom de Frantz Fanon évoque moins le psychiatre que le révolutionnaire, c'est pourtant par sa pratique auprès des malades qu’il a mesuré les inégalités et les injustices engendrées par le colonialisme. Des méthodes révolutionnaires pour l’époque, impliquant malades indigènes, déconsidérés jusqu’ici, et personnel soignant. Ses idéaux le conduisent très vite à épouser la cause de la lutte de libération, en hébergeant et en soignant des combattants algériens. Contraint de démissionner, il poursuit la lutte en rejoignant le FLN à Tunis.