En 1914, la presse se lance dans une quête forcenée des scandales politiques au détriment de l’information. Le jeune député Bergeval lance un mouvement de salut public contre la corruption de mœurs au Parlement et dans la presse. Le directeur du Globe reçoit alors la visite d’un homme en possession d’une lettre prouvant que Bergeval aurait fait avorter une jeune mineure enceinte de ses œuvres. Bergeval porte plainte alors que le Président de la Chambre lui demande sa démission. Ce n’est qu’un début, les documents compromettants se multiplient, faisant chuter en flèche la popularité du député. La Brigade est chargée de l’enquête. Un « cambrioleur » dépose chez les Bergeval de fausses lettres d’amours du mari à ses maîtresses. Bergeval les apportent à la police tandis son épouse annonce qu'à la date d'une de ces lettres son mari avait déjà rompu avec la destinataire. L’innocence de Bergeval semble vérifiée, mais…