En direct depuis Münich, où s'est déroulé le matin même la vente de la correspondance de l'Aiglon avec sa mère, Alain Decaux s'entretient avec Michel Castaing, propriétaire de la maison Charavay à Paris, qui a exposé cette correspondance à Paris il y a quelques mois. Il s'entretient également avec Robert Marquant, des Archives nationales, et un expert allemand qui ont aussi acheté certaines lettres de cette correspondance. À Paris, André Castelot présente la fiction qui suit. C'est d'après les lettres du duc de Reichstadt à sa mère, témoignages d'une enfance infortunée vécue à Schönbrunn dans l'austère château des Habsbourg, que les auteurs de l'émission retracent ce que fut la vie de l'Aiglon, mort de tuberculose à la cour autrichienne, en 1832 à l'âge de vingt et un ans.